Faire l'amour est un besoin vital (pour un équilibre physique et mental) au même titre que manger, boire ou dormir... De la même façon qu'il existe des anorexiques et des gourmands en matière de nourriture, on retrouve les mêmes penchants en ce qui concerne le sexe. De ce fait, le degré de l'envie de faire l'amour diffère d'un individu à l'autre de même que la fréquence de cette envie.
La notion de temps d'abstinence ne se mesure pas par le nombre de jours, mois ou années. Tout dépend du ressenti de la personne qui se lance dans l'abstinence. En effet, pour quelqu'un qui a régulièrement des rapports sexuels un mois peut paraitre une éternité et en revanche quelqu'un qui a l'habitude de rester abstinent pendant plus de 6 mois, un mois n'est pas si long que ça pour lui.
De plus, se priver de façon volontaire pour diverses raisons (pour faire le point sur sa vie, se retrouver...) rend l'attente plus supportable. Par contre, supprimer les ébats pour une question 'd'interdit' rendra l'attente exaspérante.
Pour ceux qui pratiquent l'abstinence de façon volontaire :
Ceux qui sont dans la catégories de privation sans l'avoir vraiment voulu seront un peu désorientés :
Faire l'amour est à considérer comme un élément fondamental dans la vie d'un être humain. Ainsi, ne pas se donner à cette activité peut engendrer certains changements d'humeur et de comportement en fonction de la durée de l'abstinence et du tempérament de l'abstinent. Ignorer les relations sexuelles pendant un mois est chose facile pour certains durs à cuire tandis que d'autres frisent la névrose (irritabilité, tristesse...).
Quelque soit la catégorie dans laquelle on se trouve, on sentira forcément le manque avec une petite pointe de solitude. Comme pour toute chose, la modération est la clé de la réussite. Des rapports trop rapprochés diminuent l'intensité du plaisir alors que trop d'abstinence vous mettra dans tous vos états (dans le sens négatif du terme). Le juste milieu vous fera inévitablement grimper aux rideaux.