Cagnes-sur-mer, jolie station balnéaire de la Côte d'Azur, attire d'ordinaire des vacanciers en manque de soleil. En manque, l'agresseur de cette jeune femme l'était peut-être mais il manquait avant tout d'éducation, au point de se rendre coupable sur elle d'une agression à caractère sexuel. Consommatrice avisée, et inconsciente du danger qui la menaçait, la dame tâtait innocemment un fromage à pâte molle made in Normandie pour évaluer sa tendreté.
Tapi non pas dans l'ombre mais près d'autres produits laitiers éclairés au néon, l'homme lubrique épiait sa proie. Confondant tendreté et tendresse forcée, il a appuyé son index non pas dans le camembert normand mais au beau milieu du fessier de la dame. Plusieurs témoins ont confirmé cette attaque, ainsi que la video-surveillance du magasin qui atteste aussi la préméditation. Face au jury du tribunal de Grasse le jour de son procès, le déséquilibré a invoqué une excuse extravagante : 'J'ai mal interprété un sourire', s'est-il justifié !
Présente au tribunal, la jeune femme choquée a pu compter sur le verdict pour retrouver un peu de sérénité : le pervers du rayon frais a écopé d'un mois de prison avec sursis et d'une amende de 2000 euros.
Le journal La Provence signale par ailleurs que l'homme est fiché en tant que délinquant sexuel. Il n'était pas le seul dépravé à sévir dans le sud-est ! Non plus dans les Alpes-Maritimes mais au coeur du Vaucluse, dans la belle localité d'Avignon, jadis Cité des Papes, rôdait un drôle de paroissien.
Un beau matin une jeune campeuse s'est réveillée en sursaut, soudain consciente qu'un inconnu promenait sa langue entre ses fesses ! Ce camping tranquille de la ville était le terrain d'agression de ce dévoyé nocturne : deux autres victimes se sont manifestées après le récit de ce réveil saugrenu. Le premier témoignage rapporte une anecdote toute aussi étonnante. La jeune femme en question se trouvait à l'intérieur de son camping-car quand elle a senti une main inconnue se plaquer au bas de son dos. Ce bras coupable s'était introduit par une fenêtre du véhicule ! La troisième victime campait sous une tente. Le maniaque a profité de l'ouverture de cet abri de toile pour lui toucher les seins.
La police a donc mené une enquête et grâce au relevé d'empreintes ADN sur les lieux où le débauché avait pu laisser des traces. Démasqué par les preuves scientifiques, le visiteur trop tactile a bien été obligé de reconnaître les faits dont il était soupçonné. Contraint de tâter des menottes métalliques et non plus l'anatomie féminine, le prévenu a aussi reconnu qu'il devait soigner son obsession malsaine pour les campeuses non consentantes. Preuve, cette fois-ci ... de sa lucidité !
Ces deux affaires se concluent sur un bilan rassurant : les rayons fromages sont plus sûrs désormais et l'amateur de pelote vauclusienne (et non basque) est en traitement !